vendredi 16 août 2013

Hommage à ma fille Cécilia

                                     6 août 2013

C'est encouragé par mon ami Claude Iconomou , que je me suis lancé dans la tenue de ce blog , en hommage à ma fille disparue le 3 octobre 2012 à l'âge de 36 ans .
Elle présentait depuis ses vingt ans , des troubles psychiques qui l'ont handicapée et je suis persuadé , qu'épargnée par la maladie , elle aurait certainement pu mettre encore plus en évidence tous ses talents . Cependant , malgré ce mal destructeur , elle a réalisé dans le domaine de l'art , des travaux de qualité , surtout en littérature . C'est pouquoi , je vous présente aujourd'hui un livre qu'elle a écrit dans la douleur , un livre noir et fort . La parution de son livre s'est faite après son décès . Il permettra à ses lecteurs de se faire une idée sur la lutte qu'elle a menée avec courage contre la maladie .
Ce livre ,"Affectivité nourrie " , édité par " Le chasseur abstrait éditeur " est disponible aux librairies Gaia (Toulon) , Charlemagne (Toulon et La Seyne ) , sur le site de l'éditeur et également sur le site Amazon , il existe également en version e-book .


On peut lire des extraits du livre sur www.lechasseurabstrait.com  ou dans la revue RAL,M
sur l'espace auteurs de Cécila Ambu .

jeudi 15 août 2013

SONNET POUR CECILIA


Ton voyage sur terre fut de courte durée
D'hôpital en clinique la route était brutale
Que de souffrances tues , pour une issue fatale
Oh ! mon enfant chéri , Oh ! ma fille adorée .

Comme les naufragés , roulés à l'infini
Ta vie s'est écoulée vers les fonds désolés
De l'angoisse perfide et du mal meurtrier .
Céci tu demandais juste un peu de répit .

Point de douces éclaircies sous tes cieux ombrageux
De la mélancolie dans le bleu de tes yeux
Le courage et l'effort de lutter pour la vie .

Tu nous laisses des mots en bouquet de misère
Diaporamas , tableaux , mosaïques légères
Et au coeur de ton père , la douleur qui meurtrit .

mardi 13 août 2013

DIAPORAMA DE CECILIA AMBU : MON VISITEUR


Dans un poème qui était dédié à ma fille Cécilia , j'évoquais quelques facettes de ses activités artistiques , en voici une , sous forme de diaporama .

dimanche 11 août 2013

NOSTALGIE

Aujourd'hui celui qui tombe en panne de voiture et qui soulève le capot de son véhicule a peu de chance
de pouvoir se dépanner lui-même .
Il m'est revenu en mémoire le temps où tout était accessible dans le moteur et j'ai pensé aux garages d'autrefois et aux pin-up de leurs calendriers .
Les féministes , ( certaines manquent parfois d'humour ) , y verront une image dégradante de la femme et une exploitation éhontée de leurs corps à travers ces pin-up des années cinquante .
J'y vois plutôt le souvenir d'une époque où régnaient l'insouciance et la joie de vivre , bien loin de nous à présent . C'est ce qui m'a donné l'idée d'une chanson : la fille du calendrier .
musique a cappella sur https://sites.google.com/site/denisambu

                                                           La fille du calendrier

La bell' fille du calendrier
A des appas qui font rêver
Des yeux pétillants de malice
Elle vous sourit d'un air complice
La fille du calendrier .

Tous les matins en arrivant
Et tous les soirs en s'en allant
Le mécano de l'atelier
Envoyait un petit baiser
A la fille du calendrier .

Elle se démenait la bougresse
Pour gonfler les coeurs d'allégresse
Enthousiasmante et délurée
C'était l'amie des ouvriers
La fille du calendrier .

Plus de Delco , d' vis platinés
Le vieux garage démodé
Est devenu centre technique
Mademoiselle informatique
A coup de bits à coup d'octets
Est parvenue à enterrer
La fille du calendrier .

Pour la révision de l'auto
Sur les murs et sur les poutrelles
J'ai laissé courir mes prunelles
A la recherche d'un boléro .
De mes souvenirs nulle trace
Adieu vieux calendrier
Qui irradiait tout l'espace
Adieu mes belles effrontées .
Il est bien fini ce temps là
Mais restent enfouis au fond de moi
Le vieux garage de mon quartier
Et la fille du calendrier .

samedi 20 juillet 2013

DEUX CHANSONS

L'amitié, une valeur sûre  de toujours, qui comme l'amour, navigue entre joie et peine.
L'être et le paraître : verroterie de pacotille ou beauté intérieure; sur un mode humoristique
c'est le sujet de la deuxième chanson. Les mélodies chantées a cappella se trouve sur le site
https://sites.google.com/site/denisambu
                                                          AMITIE

Tends la main et ouvre ta porte
Lorsque tu vois son front baissé
Les malheurs qui pleuvent en cohortes
Sur ses épaules fatiguées
L'anéantissent et c'est pitié !
Donnons-lui les clés
Il fait noir dans ses quartiers .

L'écho de sa chanson morose 
Sous nos volets s'est infiltré
Dans ton jardin tu lui proposes
Le vin moelleux de l'amitié :
Il redémarre et c'est gagné !
Il a pris les clés
Il fait beau dans ses quartiers .




                                                                  FANTAISIE

Refrain

Je ne suis pas beau
J'ne suis pas costaud
De la tête aux pieds
Y a rien à sauver .

Couplets

Au sommet du crâne
Juste un p'tit toupet
En bas j'ai deux cannes
En guise de mollets

Pour tout biscotos
Deux noyaux de c'rises
Quant aux pectoraux
Y a rien sous la ch'mise .

Au refrain

Couplets

J'ai un seul abdo
Dont je suis enceint
L'est vraiment trop gros
M'a dit mon médecin .

Des fesses rachitiques
Comme deux gousses d'ail
Des choses magnifiques
Mais c'est un détail .
Au refrain

Couplets

Un p'tit perroquet
Oh ! le bel oiseau
Du miel et du lait
Pour le sexe beau .

Les doigts sont agiles
La main de velours
Et c'est très utile
Aux jeux de l'amour .

Envoi

Gentille nature
Tu as su doter 
Ma vilaine figure
De subtils attraits .
Je ne suis pas beau
J'ne suis pas costaud
De la tête aux pieds...
A bien r'garder ,
Je vais tout garder .



deux chansons

vendredi 28 juin 2013

Je marche

J'aime partir de bon matin , seul , en randonnée dans les beaux massifs forestiers de la région . On s'étonne parfois de me voir partir ainsi en solitaire en évoquant les dangers potentiels qui résulteraient d'une telle attitude aventureuse .
Certains sont curieux aussi des raisons qui me font marcher . Voilà ma réponse .



Je marche sans savoir où je vais
Je marche dans le silence , vers le silence
Je marche vers un pays qui n'existe pas
Je marche vers un pays qui est en moi
Je marche et je ne sais pas pourquoi , mais je marche
Je marche sans même bouger
Je marche et je vous vois cheminer
Je marche sans cesser de penser
Je marche sans pouvoir arriver mais je marche
Je marche avec les morts et les disparus
Je marche avec ceux que je n'ai pas connus
Je marche avec tous ceux que j'aime
Je marche à pas lents , plus vite que le vent
Je marche jusqu'au harassement , mais je marche
Et si demain on me coupait les jambes , je continuerais de marcher , parce que j'ai marché .

samedi 15 juin 2013

CLIN DOEIL A MON AMI ROBERT VITTON


J'ai connu Robert au CP à l'école du Pont Neuf à Toulon , en octobre 53 , ce n'était pas hier !
L'enfance , l'adolescence et notre vie de jeunes adultes ont tissé entre nous des liens forts d'amitié .
Je suis parti enseigner dans la région parisienne et quand je suis redescendu , lui , "est monté à Paris " ; il y est encore .
C'est un poète au talent confirmé , tour à tour , tendre , révolté , gouailleur , mais toujours , ciseleur de mots exigeant .
J'aimerais vous le faire connaître . Rien de plus simmple , si vous le désirer , vous pouvez lire quelques extraits de ses ouvrages en vous connectant au site du chasseur abstrait où il est édité ( www.lechasseurabstrait.com ) . Vous pouvez également vous connecter au site de la RAL,M ( Revue artistique littéraire , musique ) revue de la dite maison d'édition .
J'ai modestement associé à quelques-uns de ses textes une petite ligne mélodique .
En vous rendant sur le site https://sites.google.com/site/denisambu et avec son autorisation , vous pourrez y lire un extrait de l'un de ses livres (Les fées ) et y entendre la musique qui l'accompagne .

lundi 10 juin 2013

CHANSON SEYNOISE

   Texte écrit en juin  2010 , je savourais à l'ombre des pins dans la quiétude matinale , bercé par le chant des cigales , le magnifique panorama de la plage de la Verne . J'ai associé au texte une petite mélodie .

                                                                   Rivages

La Verne , Fabrégas , la Vernette , c'est mon pays
Le vent , le soleil , les galets , quel paradis !
Quand tout est gris , c'est là que je me réfugie
J'y venais déjà quand j'étais tout petit .

Des barques murmurent de vieilles légendes
Les branches des pins pour écouter s'étendent
Deux blocs de pierre sentinelles , comme deux Frères
Une chapelle au dessus , pour la prière
Cap Sicié tu t'avances , Notre Dame du Mai
Tu t'élances vers la même félicité .

Si tu préfères la cohue , les belles starlettes
Le sable fin , il y a Mar Vivo et les Sablettes
Ce n'est pas loin , le Casino et les bastringues
Pour l'apéro , sors ton sourire , tes belles fringues
Bel amigo , mais je préfère tout à côté
Calme et beauté , odeur sauvage de la forêt .

La Verne , Fabrégas , la Vernette , c'est mon pays
Le vent , le soleil , les galets quel paradis .